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Voici une légende de l'attrape-rêves:

Il était une fois une araignée peu farouche qui tissait tranquillement sa toile à côté de Nokomis, la Grand-Mère qui la contemplait faire son ouvrage. Un jour, son petit-fils s'avisa de la présence de l'araignée et voulut la tuer avec son mocassin. Nokomis l'en empêcha. L'araignée remercia Nokomis de l'avoir sauvée et lui dit qu'en retour elle lui donnerait un cadeau. Quelques temps après, une toile d'araignée argentée se balança dans la lumière de la lune dans le haut du wigwam [habitation traditionnelle]. L'araignée dit à Nokomis : « Tu vois comme je file ma toile? Regarde et apprends. Dorénavant, chaque toile que tu tisseras aura le pouvoir de capturer les mauvais rêves qui tenteront d'entrer. Seuls les bons rêves passeront par la petite maille. Ceci est mon cadeau éternel pour toi.

Source: Lesoeurs, G. (2004). Capture mon rêve, Mère Araignée, tradition de l'attrape-rêve et fonction du rêve chez les Amérindiens du Nord. L'Autre, Vol. 5, nO 1, p35.

Autre légende provenant de la culture ojibwé:

Il y a très longtemps, dans les terres sauvages du nord de l'Amérique, vivait le peuple Ojibwé. Ils avaient une grande admiration pour les rêves, qu'ils considéraient comme des messages envoyés par les dieux et les esprits.

Cependant, ils croyaient également que les rêves pouvaient être perturbés et envahis par des mauvais esprits, qui entraînaient des cauchemars et des visions négatives. Pour protéger les rêves de leur peuple, les mères Ojibwé ont commencé à fabriquer un objet qu'elles ont appelé "Asabikeshiinh", qui signifie "toile d'araignée".

La toile d'araignée centrale de l'Asabikeshiinh était fabriquée à partir de bois d'ormeau, qui était tissée en cercle pour représenter le cycle éternel de la vie. Puis, la toile était tissée en un motif en forme de filet, qui était destinée à piéger les mauvais esprits et les cauchemars. Les perles et les plumes attachées à la toile étaient censées symboliser les bonnes énergies, qui permettaient aux bons rêves de passer à travers la toile et de se rendre jusqu'au dormeur.

Selon la légende, un jour, une araignée sacrée est apparue à une mère Ojibwé dans un rêve. L'araignée a enseigné à la mère comment fabriquer l'Asabikeshiinh et comment utiliser la toile d'araignée pour protéger ses enfants des cauchemars et des mauvais esprits. L'araignée a également expliqué que la toile d'araignée a inventé le chemin de la vie, avec ses hauts et ses bas, ses méandres et ses détours. Elle a appris que chaque être humain est relié à tous les autres par cette toile, et que chacun doit marcher sur son propre chemin dans la vie, mais avec la sagesse et la guidance des autres.

Ainsi, l'Asabikeshiinh est devenu un symbole important pour le peuple ojibwé, qui l'utilise pour protéger les rêves de leur peuple et pour enseigner les valeurs de sagesse, de guidance et de communauté. Aujourd'hui, l'attrape-rêves est toujours fabriqué et utilisé par le peuple ojibwé et d'autres cultures autochtones, pour protéger les rêves et les âmes des êtres humains.